dimanche 6 mars 2011

Little Little choirs...Pm's better interview








Le 3 mars dernier, dans le cadre d'un dossier de Psycho concernant les groupes, Melissa, Fanny, Mélody, Mélinda et Moi, avons eu l'opportunité d'interviewer le groupe Pm's better (littéralement: Pop Music is Better), dont je vous avais déjà parlé ICI.
Nous sommes donc aller les rencontrer dans le Vieux Lyon, sur leur lieu de répét'.
A notre arrivée, c'est Jérémie, le chanteur qui nous accueille gentiment.
En empruntant les escaliers peu engageant qui mène au petit sous sol aménagé, on manque de se casser la figures, mais on commence déjà à rigoler.
Après s'être mises d'accord sur le rôle de chacune durant l'interview (enregistrement, questions, photos), l'entretien peut commencer.

Mélissa: Comment s'est formé votre groupe
Jérémie: Alors en faite je suis arrivé à lyon ya 6 ans, j'avais 2 trois compos. Je venais d'Annecy. En fait j'ai habité 17 ans à paris, je suis parti faire ma terminal à Annecy , et quand je suis arrivé à lyon, j'avais 2-3 compos tout seul de mon coté, que j'ai mis sur internet pour trouver des musiciens et j'ai rencontré François (gutariste) qui cherchait lui aussi un projet, enfin un groupe pour partager lui aussi ses compos et voilà jouer dans un groupe. Donc on a commencé tous les deux à la guitare. On avait des morceaux assez pop, c'était très calme, yavait pas de batterie, pas de basse, voilà, on était que tout les deux, donc c'était acoustique. Et on cherchait des musiciens, et on a rencontré Thomas juste après, à la basse, et Valency, qui n'est plus dans le groupe, à la batterie. Voilà on a commencé en septembre 2006...2007, on sait jamais (rire)
François: Je crois qu'on a commencé à l'été 2006. Mais pendant 6 mois il s'est rien passé.
J: on a rencontré notre manager Frédéric Jouannet en Décembre 2006. Et du coup, le projet a vraiment commencé à partir de début 2007.

Et selon vous, qu'est-ce qui pousse un groupe à vouloir se mettre ensemble? Est-ce que c'est plus la musique, ou l'envie d'avoir une bande de potes?
J: je pense qu'au départ c'est d'abord la musique.
Thomas: Il faut qu'il y ait une entente musicale avant, et il vaut mieux aussi qu'on s'entende en tant qu'êtres humains, parce que sinon ça par en couilles...Faut pas dire de gros mots peut-être?
(rire général)
J: C'est sur que humainement c'est important qu'on s'entende bien dans le groupe. Donc quand on cherche des musiciens, c'est vrai qu'on cherche aussi une rencontre humaine.
Tous ensemble: "C'est avant tout une aventure humaine" (rires)
J: mais c'est pour la musique avant tout. Enfin, ya les deux, c'est un mélange des deux.

Et vous, qu'est-ce qui vous a motivé particulièrement?
J: Avant tout la musique je pense. Même les potes d'ailleurs!
T: Je connaissais un peu françois en réalité, très très peu. C'était un pote à mon ex, enfin une de mes ex (Rires). Et puis il était venu me voir à un concert avec mon ancien groupe, donc on se connaissait un tout petit peu. Donc pour nous c'était pas la musique à la base.
Mais même musicalement, on aime tous le rock, mais on a jamais eu vraiment les même groupes, et on a découvert des trucs ensemble après.

Et quelles sont vos influences?
J: Alors nos influences?... Pour ça François t'es fort, vas y.
F: Comme il disait, la base c'est rock n' roll en général. On aime tous le rock, et c'est vrai qu'aujourd'hui on est plus fans des groupes anglais, de la nouvelle scène anglais, Les Macabies, Foals, Mystery Jets, Kasabian, plein de petits groupes qui nous inspirent au quotidien.

Ensuite, quelles étaient vos attentes quand vous vous êtes mis en groupe?
J: Dés le début, je pense qu'on avait pas mal d'ambition, on voulait pas jouer juste pour le plaisir de jouer. On voulait faire des belles scènes. C'est pour ça qu'on était contents d'avoir trouvé notre manager, pour pouvoir esperer plus que de tourner dans les petits cafés-concerts de Lyon.
T: dès le début, on s'est pas dit qu'on voulait en vivre, mais on voulait pas juste faire des petites scènes. Nous deux (Jérémy et Thomas), on avait des groupes avant, donc on a déjà fait des petites salles, c'était cool, on en a fait beaucoup. Mais ya des moments où on a aussi envie de voir d'autres choses, d'avoir des retours.

Et est-ce que ces attentes ont été satisfaites?
J: Oui, ça va petit à petit. Plutôt bien même.
T: Depuis un an, je pense pas qu'on ait fait de petite salle.
J: Enfin on en fait toujours, la marquise (le 12 mars) en fait partie. Mais c'est vrai qu'à Lyon c'est de plus en plus dur de faire de très grosses salles, à part en première partie. Mais sinon on est satisfaits de l'avancée des choses.

Et au niveau du groupe, qu'est-ce qui vous a surpris?
F: "C'est avant tout une aventure humaine". (Fou rire général)
On s'est découvert. C'est un tout. C'est rencontrer d'autres artistes, c'est passer de super bons moments dans des lieux exeptionnels, passer des heures en studio à faire de la musique. C'est que "aventure" ça fait un peu con, mais c'est vraiment ça.
J: ça c'est ce qui nous a surpris positivement, après ya des choses négatives dans le monde de la musique auxquelles on s'attendait pas trop. Par rapport aux autres groupes, et les managers entre eux, c'est vraiment un monde de requins.
T: Le cliché des requins cocaïnés, c'est pas de la blague quoi. (rires)
J: A la base on se dit qu'on est plusieurs groupes, on a envie de se soutenir entre groupes, mais au final ça marche pas. Ils se crachent dessus.
J et T: Pas tous heureusement, mais la plupart. Il y a une grosse rivalité qui est assez surprenante.

Et quelles sortes de tensions il pourrait y avoir au sein du groupe?

T: Des tensions sexuelles! (Fou rire général)
F: Bah des tensions, c'est des tensions normales entre guillemets, parce qu'on est tout le temps ensemble.
T: imaginez qu'on ait 6 heures de route, on fait un concert, on est crevés, on se tape encore 6 heures de route, on rentre chez nous à 5h du matin. On a passé la journée ensemble, on est dans la bagnole, on en peut plus, et d'un coup y-en a un qui l'ouvre, il dit un truc qui nous plait pas, et bah la ça part. Quand ça part plus en couilles c'est avec notre manager, parce que c'est un peu son boulot de nous gueuler dessus. Mais de manière général on a pas trop de tensions.
J: Il y a des groupes qui se tapent dessus, mais nous ça va.
T: non on s'est jamais battus encore.

Donc ya pas de concurrence?
T: Entre nous? Non non, chacun est bien à sa place, ya pas de soucis.
D'ailleurs,
Maxime il est là, il range tout, nous on est là on fait l'interview, chacun est à sa place (rire)

Ensuite, quelles sont les sources de difficultés pour le fonctionnement d'un groupe?
F: Bah trouver des dates, trouver des salles de concerts.
J: Déjà pour trouver des dates, il faut un enregistrement, il faut une maquette, enregistrer une petite démo à présenter au programmateur. Donc ça serait la première difficulté que les groupes peuvent rencontrer.
Après trouver des batteurs. (rires)

Et d'ailleurs, Virgile n'est plus là?
J: non, il n'est plus dans le groupe. c'était en fait un batteur de transition. On avait Valency à la base et après musilac, la dernière scène qu'on faisait avec lui, on faisait des recherches de batteurs, et on avait beaucoup de mal à en trouver, donc Virgile nous faisait le batteur remplaçant. Et du on a trouvé Maxime.
F: Mais on est pas sur non plus de le garder. (rires)
Nous: c'est gentil pour lui! (rires)

Ensuite, une question un peu plus sombre...
Qu'est-ce qui occasionnerait une séparation dans le groupe?
T: c'est la dark question! (rires)
F: Dans notre groupe?... Les tensions sexuelles! (rires)
Plus sérieusement, ce serait des obligations professionnelles. parce que à un moment donner il faut gagner de l'argent. Parce que on arrive pas à vivre de la musique, c'est une utopie.
Donc ça serait par obligation, que l'un reparte à Paris, que l'autre reprenne ses études.
J: après il y a d'autres choses. Si il y a un décès dans le groupe...(rire)
T: Là c'est la dark réponse! Oui donc ça serait ça, le décès d'un individu (rire) ou que pour des questions de fric on ait plus le temps de se consacrer au groupe. Ou alors qu'on se supporte plus, mais à l'heure actuelle ça va.
F: Ou alors qu'on joue à rock en seine et qu'on se foute sur la gueule juste avant.
T: Ouai juste avant, je t'aurai pété ta guitare...
F: et là on serait obligé de se séparer.
T: et Moi je fondrai un groupe.
F: Et moi j'élèverai mes enfants.

En parlant de fonder son propre groupe, pourquoi vous avez choisi de vous mettre en groupe, et pas d'avoir fait une carrière solo?
F: Moi j'y pense de plus en plus. (rires)
J: Bah déjà il faut savoir chanter. (rires) François et Thomas ne savent pas chanter.
F: Moi mes propres morceaux, je sais très bien les chanter.
J: C'est vrai qu'on a un projet parallèle, un peu "en solo".
T: Mais en groupe c'est plus sympa.
J: Et puis j'aime pas l'idée d'être devant, avec des musiciens qui sont pas forcément mes potes.
T: Tu n'as pas "l'aventure humaine"! (rires)

Et qu'est-ce que la musique vous apporte?
J: c'est un peu comme le sport, ça te permet de te détendre, d'oublier tes soucis, de garder la forme. (rire) ça nous apporte des groupies. (rires)
F: comme on disait tout à l'heure, c'est génial, on fait des concerts, on rencontre des gens, on a de la bouffe gratos (rires).
T: ça nous construits même. Moi je sais que je suis vachement plus rigoureux depuis que je suis dans le groupe, parce que mine de rien il faut bosser. On s'est améliorés sur pleins de points. Donc maintenant on est rigoureux...on est ouverts.

Sinon, est-ce que vous pensez qu'il y a un leader dans le groupe?
J: A la base non, mais il faut qu'il y ait un front man, ouai. Sinon on est pas vraiment comme ça.
T: Sur scène, il y aura un front man, plus qu'un leader, parce qu'il en faut un, mais en dehors de ça, non. On est plutôt démocratique comme on dit.

Et pensez-vous qu'être en groupe, crée une dépendance vis à vis des uns et des autres?
T: Pas de réponse sexuelle les gars! S'il vous plait! On se concentre! (rires)
F: Un dépendance musicale peut-être.
T: Et on devient potes quoi! Quand je suis parti en vacance je vous ai manqué les mecs?
J: ouai, on est potes, donc forcément.
T: On a quand même des potes à coté, mais c'est la même dépendance, sauf qu'n est comme des collègues de bureau.
F: On se fait des ptits restos, on regardent des matchs ensemble.

Est-ce que vous pensez qu'être en groupe ça crée un lien, une connexion spéciale entre vous?
J: c'est encore une question gay ça non? (rires) si ya pas cette connexion, il y a un problème quelque par.
T: il faut qu'il y est une alchimie. Déjà en tant que musiciens, il faut apprendre à jouer ensemble.

A maxime, comment s'est passé ton intégration dans le groupe?
M: Plutôt bien. On a mis pas mal de temps à se trouver, parce que c'est depuis l'été que je leur avait demandé, en passant par leur manager. Et on a mis du temps, parce qu'ils étaient pas mal pris, par des concerts...
Et on a à fait un essai qui s'est bien passé, et ils m'ont rappelé.

Et les autres, comment vivez vous l'intégration d'un nouveau membre?
J: Bah bien, c'est pas évident, on a toujours du mal. Mais avec Maxime ça s'est plutôt bien passé.
F: c'est vrai que là en 6 mois, c'est le 3ème batteur qu'on a.
T: Le plus dur c'est le début. Maintenant faut qu'on apprenne à jouer ensemble. :)

La fin de l'entretien s'est passé dans la bonne humeur générale, j'ai pris quelques photos, et on s'est quitté en se disant au 12 mars, à la
Marquise, où Mélissa, Aude et Moi irons en bonnes groupies bouger sur Architectured life ou Little little choirs.
J'espère vous y voir!
Mais si vous le ratez, je posterai quelques photos et vidéos sur le blog. ^^

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